Première leçon des ensevelis ou des poètes déprim: savoir reconnaître si on est arrivé au fonds du gouffre. Si on ignore ce fait, c'est qu'on continue la chute...et si on la ressent comme interminable...c'est qu'on est en train de souffrir la vie et ses conséquences...
Et la nuit devient alors un véritable monstre avec ses dents de cauchemar et le verrou de l'insomnie....
Et le jour n'est qu'une suite, une espèce d'enfer...ou tout nous semble terriblement chiant...
Et on se demande...tout...à propos de nous-même...des autres...de nos amours...tout devient une question qui veut une réponse, mais elles ne viennent pas...
C'est peut-être le moment le plus troublant, mais il a bien une limite...ayant la force de patienter...on arrive à savoir si nous sommes arrivés au fond du gouffre...
pour y rester? pour en sortir?
C'est la question....et découvrir toutes les raisons pour vivre...même les insignifiantes
et alors...c'est la deuxième leçon...
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